Dieu demande à Abraham : “ S’il te plaît, prends ton fils, ton fils unique que tu aimes tant, Isaac, et fais route vers le pays de Moria, et là offre-le en holocauste sur l’une des montagnes que je t’indiquerai. ” (Genèse 22:1, 2). Avec foi, Abraham obéit.
O relato bíblico de Abraão a tentar oferecer Isaac permite compreender melhor o que Deus fez por nós. Les citations bibliques sont tirées de la Bible en Français courant.
« Par la suite, Dieu mit Abraham à l'épreuve. Il l'appela et Abraham répondit : « Oui, je t'écoute. » Dieu reprit : « Prends ton fils Isaac, ton fils unique que tu aimes tant, va dans le pays de Moria, sur une montagne que je t'indiquerai, et là offre-le-moi en sacrifice.» Le lendemain Abraham se leva tôt. Il fendit le bois pour le sacrifice, sella son âne et se mit en route vers le lieu que Dieu lui avait indiqué. Il emmenait avec lui deux serviteurs, ainsi que son fils Isaac. Le surlendemain, il aperçut l'endroit de loin. Il dit alors aux serviteurs : « Restez ici avec l'âne. Mon fils et moi nous irons là-haut pour adorer Dieu, puis nous vous rejoindrons. » Abraham chargea sur son fils Isaac le bois du sacrifice. Lui-même portait des braises pour le feu et un couteau. Tandis qu'ils marchaient tous deux ensemble, Isaac s'adressa à son père, Abraham : « Mon père ! » dit-il. Celui-ci lui répondit : « Oui, je t'écoute, mon enfant. » - « Nous avons le feu et le bois, dit Isaac, mais où est l'agneau pour le sacrifice ? » Abraham répondit : « Mon fils, Dieu veillera lui-même à procurer l'agneau. » - Genèse 22:1-8
L'Ange du Seigneur empêchant Abraham de sacrifier son fils Isaac RF 920 Pieter LASTMAN1616 Tableau influencé par la grande peinture vénitienne (Véronèse)
et qui marqua à son tour Rembrandt, élève de Lastman et auteur de tableaux sur le même sujet (en 1635 et 1636).
Le sacrifice d'Isaac par Abraham MI 962 Petrus-Paulus RUBENS Siegen (Westphalie), 1577 - Anvers, 1640 H. : 0,50 m. ; L. : 0,65 m.
« Quand ils arrivèrent au lieu que Dieu lui avait indiqué, Abraham construisit un autel et y déposa le bois. Puis il lia Isaac, son propre fils, et le plaça sur l'autel, par-dessus le bois. Alors il tendit la main et saisit le couteau pour égorger son fils. Mais du ciel l'ange du Seigneur l'interpella : « Abraham, Abraham ! » — « Oui, répondit Abraham, je t'écoute. » L'ange lui ordonna : « Ne porte pas la main sur l'enfant, ne lui fais aucun mal. Je sais maintenant que tu respectes l'autorité de Dieu, puisque tu ne lui as pas refusé ton fils, ton fils unique. » Relevant la tête, Abraham aperçut un bélier retenu par les cornes dans un buisson. Il alla le prendre et l'offrit en sacrifice à la place de son fils. Abraham nomma ce lieu «Le Seigneur y veillera». C'est pourquoi on dit encore aujourd'hui : « Sur la montagne, le Seigneur y veillera ». – Genèse 22:9-14

Le Sacrifice d'Abraham inv 188
Annibal Carrache Vers 1599 Ce cuivre est l'un des premiers paysages peints à Rome par Annibal Carrache, où le drame imminent du sujet biblique trouve un écho dans le paysage environnant.
Plaque : Le Sacrifice d'Abraham MR 2622 Pierre COURTEYS
2e moitié du XVIe siècle
Limoges Émail peint sur cuivre
Obéissant aux instructions de Yhwh, Abraham prit son fils AA114 et quitta Béer-Shéba, dans le Négueb, pour se rendre au mont Moria, près de Salem. Là, il bâtit un autel et se prépara à offrir en holocauste Isaac, la semence promise. Et vraiment Abraham “ a pour ainsi dire offert Isaac ” parce qu’il “ a estimé que Dieu pouvait même le relever d’entre les morts ”. Ce n’est qu’au dernier moment que Dieu intervint et fournit un bélier pour remplacer Isaac sur l’autel du sacrifice. C’est donc la foi totale d’Abraham, alliée à une obéissance absolue, qui incita Yhwh à confirmer son alliance avec lui par un serment, qui était une garantie légale spéciale.
Abraham conduisant Isaac au sacrifice OA 10275 D'après Simon VOUET
Première pièce d'une tenture de l'Ancien Testament aux armes de Bretagne-Avaugour
Vers 1635 Amiens Tapisserie, laine et soie
Le Sacrifice d'Isaac inv 1980 Monogrammiste de Brunswick
Actif à Anvers dans le second quart du XVIe siècle Richelieu 2ème étage salle 9
Dans le cas d’Abraham, Dieu est intervenu de sorte qu’Isaac n’a finalement pas été sacrifié. Mais dans son propre cas, il n’a pas renoncé au dernier moment. C’est son Fils infiniment précieux que Dieu a envoyé sur la terre pour fournir la rançon. Pourtant, rien ne l’obligeait à le faire. Son geste fut l’expression de son extraordinaire faveur imméritée. Nous prenons donc toute la mesure de ces paroles de Jésus : “ Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique-engendré. ” - Jean 3:16